Dans cette nouvelle série d’Appar-Être et d’explorations, James part loin des villes et décide de s’aventurer près de la mer. Peut être était-il en vacances ou qu’on l’a invité à voyager, dans tous les cas, le personnage tente de s’approprier de nouveaux décors. Il n’est pas si simple de se reposer pour se laisser aller à la contemplation des vagues sous une chaleur écrasante. Néanmoins, James ne cesse d’observer et de rêver à travers des paysages qui – peut importe leur grandeur – prennent des dimensions fantastiques ou poétiques.
Nous vous laissons le soin de découvrir cette nouvelle série de créations visuelles originales et d’y trouver les bons mots de James qui ne sont pas restés enfouis dans le sable.
« Qu’il est judicieux d’implorer la floraison. Loin du bitume James avait fait son chemin pour en venir au cœur. Celui qui éclôt, celui qui s’ouvre au gré des heures puis qui se referme quand vient la fin du jour. Mendiant d’une nature, le personnage est à l’abri des plus viles réalités gravées sur le gravier. En suspend sur la fragilité d’un pétale, le poids d’une humanité pourrait le faire chuter. James s’accroche à fleur de peau au plaisir de d’une éclosion dans l’espoir, que jamais fanée, cette fleur l’accueille pour mieux rester. » James
« Microcosme d’une pierre orné de coquilles près de la mer : James a pris ses aises. Blanchie par son coin d’ombre, il observe la descente d’une marée qui, dans son sillage, laisse le décor maritime terni. Comme il est intéressant d‘observer les coquilles vides, telles des vaisseaux sans capitaine usés par les vagues d’un temps. Nul mollusque. Nul rivage. Seule la pierre humide déformée par des flots tourbillonnant qui l’appelle à s’asseoir et observer, patiemment. » James
« J’hésite… à mi chemin entre le poète ou le paumé, je m’isole. Je traine mon pas car il n’y a pas de chemins tout tracés. Bercé par la grisaille, ce qui devrait être maussade se transforme en bonheur. La félicité d’un mauvais temps, le goût d’un rien tapoté par une bruine insolente. Ici, que faire ? Ici, quoi dire ? A part – peut être – se retirer pour m’offrir cette flânerie. J’ignore si il est bon d’observer en lieu de ressenti. Là, j’aime. Là je me plais, alors pourquoi partir ? A mon grand regret le temps ne peut plus suspendre son vol car en fin il s’envole. » James
« James succombe à la paresse et se plaît à être dans le vent. Sur le pic d’un paysage contrasté, la pose s’impose pour jeter l’ancre d’un regard vers l’horizon. Un air salé emplit ses poumons tandis qu’au loin, la grande bleue va et vient. Roche perchoir sur laquelle s’échoue un grand brulé trop fin, voici l’instant d’un repos, d’une vague à l’âme loin d’un sol natal. Sur la croisière d’une aventure, lendemain rime avec lointain. » James
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