Comme beaucoup d’entre vous et comme chaque été, James a pris le temps souffler pendant ses vacances. Toujours prêt à explorer de nouvelles destinations, il a lancé l’idée à ses proches de lui envoyer quelques photos de vacances pour pouvoir s’y incruster. Ainsi, le personnage est toujours partout et nul part à la fois. Qui sait, peut être que sans le savoir vous l’avez vu vous aussi ? Faite le nous savoir dans ce cas.
Utilisant son principe d’Appar-être, James vous offre une nouvelle série de petites explorations poétiques et visuelles. Le personnage tient tout particulièrement à remercier Lou Horvat, photographe, qui lui a permis de s’incruster dans le désert.
« Oh canicule quand tu nous tiens… quand tu nous fait suer bon train et de bon matin nous donnant juste l’envie de laver nos mains. James n’en peut plus d’être ensablé dans tous ces grains. La chaussure qui gratte, la chaussette imbibée, une vraie galère de monter sous l’astre ardent qui ne cesse de cogner. Cependant, la chaleur en vaut la chandelle. Le prix du succès, la contemplation désertique d’une orange poudreuse, la rude et aride observation des sables sans roses où ne bougent que les cactus. » James
« Enfin ! Un peu de fraicheur que diable ! – au point que James enfile sa cape. Vision blanche et œil qui pique. Est-ce une couleur ou non ? Hallucination sans aucune ligne d’horizon le voici qui s’enfonce petit à petit sur les terres blanches. Ici, il n’y a plus de sons. Juste un profond silence accompagné d’une froide inspiration. Combien se sont perdus dans ces étendues infinies ? James réfléchi, loin de sa vide feuille blanche pour retrouver la sérénité des glaces, le goût imperceptible et vivifiant d’une neige faite de lueurs écarlates. » James
« Il était une fois, dans des contrées pleines de vents et de dunes, un James vêtu de sa cape pour apprécier l’envol de ses vacances. Dans un monde où la végétation s’acclimate au gré des saisons, le personnage découvre pour la première fois cette destination. Loin de tout, James explore les rivages et s’adonne au passe temps des rêveries, là, sur cette plage sentant le bon vivre. Amoureux d’un paysage, il s’y installe pour laisser ses yeux photographier ce qui restera toujours dans sa mémoire. Un souffle frais, l’odeur du bout du monde, le bonheur d’un espace temps suspendu où les pas sur le sable sont l’écriture d’une histoire. » James
« Au sommet d’une roche noire, James s’agrippe pour maintenir son équilibre. Observant la fureur de la mer, le paysage prend des allures de monde fantastique où il imagine une ruine abandonnée surplombant l’océan et ses tumultes. James navigue comme il peut dans cet imaginaire qui l’habite et qui lui fait sentir l’envie de se noyer au péril de sa vie. Sinistre est la pierre coupante qui érafle nos pieds. Vertigineuse est le bout de cette falaise qui se dresse devant lui. Attirantes son les escalades improbables de James qui se couche, ventre à terre, pour ne pas défaillir. » James
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