J’attends…
Je suis un peu la belle qui attend le repos du brave au bois dormant,
Je vous raconte mes errances et mes tourments en titubant,
Les yeux abîmés, jamais imbibés si ce n’est par toutes ces nuits sans sommeil.
J’attends qu’ils s’éteignent en rêvant qu’il m’atteigne.
Le temps passe, les anges aussi
Et pourtant je continue de rêver de marins échoués le long de ma pensée déraillée,
La voix éraillée et le coeur en bandoulière,
Je revois passer mon train rempli de monts et de lumières.
Par le fond
Il était l’homme au milles visages,
J’ai regardé chacun d’entre eux, longé leurs rivages et pénétré leurs antres.
Les histoires étaient différentes,
Mais à la fin c’est mon coeur qu’on éventre.
Le temps a filé mes sentiments, comme lui il se sont tassés dans un train et puis cassés sans un signe
(Pan pan tu m’assassines).
J’ai rangé son horizon dans une malle et je l’ai envoyé par le fond,
J’ai jeté au feu les souvenirs et les rires
Aujourd’hui, je ne saurais dire comment il s’appelait ni même où il vivait.
Je me souviens parfois de son sourire rebelle dans mon jardin des rêves,
Dans cet endroit où les damnés ont des ailes.
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